Ma fille va se marier le 16 juin 2007 (le jour de ses 28 ans, histoire que son futur ne loupe pas cet anniversaire !)dans l’Hérault, dans un domaine viticole au milieu de la garrigue et des vignes (le vin est bio d’ailleurs).

Elle connaît son futur depuis 11 ans et vit avec lui depuis 10 ans. En réalité, NOUS vivons ensemble tous les trois depuis ces 10 ans (un an dans le Gard et le reste dans l’Hérault où son amoureux n’a pas hésité à la suivre alors que mon employeur venait de me muter). Ce "gendre" qui ne l’est pas encore est donc plutôt devenu un fils pour moi... Je risque donc d’être doublement émue, d’autant que ce "petit" est maintenant complètement orphelin, son papa étant décédée brusquement en août 2006 à 59 ans.

La joyeuse famille alsacienne (oncles, tante et cousins / cousines) descend : une famille typiquement alsacienne, comme une image d’Epinal !

Heureusement, car je n’ai pas de famille en France étant fille d’un immigré letton et d’une mère dont les origines anglaises sont inconnues.

Gag : le père d’Adeline qu’elle n’a pas vu depuis 12 ans va venir (c’est évidemment elle qui l’a contacté), avec sa seconde femme... même si sa rancune étant tenace, il ne m’a pas tout à fait pardonné de l’avoir quitté il y a plus de 20 ans maintenant !

Ces deux charmants insolents ont proposé de me "mettre en les deux"... On leur pardonne. Ils vont être beaux (une robe romantique de chez Cymbelline), dans un cadre bucolique, parfumé à la lavande.

En attendant ce moment, tout le monde s’active puisqu’il y a du "fait maison" (faire parts, déco) et de la recherche pour un déroulement à la mesure de l’évènement (motos pour la haie d’honneur, traiteur aveyronnais, vins bio, donc apéritif et repas du terroir...)

Avec le beau temps du coin (intonation impossible à rendre par écrit), les accents qui ne manqueront pas de saveur non plus, on essaiera de faire un adieu digne à cette région que nous allons quitter après 10 ans... pour tous retourner en Alsace.

Nadia, mère et belle-mère (attendrie évidemment)